L’Herbier de Sabine Sicaud

18,00

Édition limitée
Poésie, botanique, illustrations
140 x 180 cm, 128 pages, broché, couleurs
ISBN : 978-2-492550-00-3
EAN :  9782492550003
Sortie : 23 août 2021

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Imprimé en France

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Description

L’Herbier de Sabine Sicaud

L’Herbier de Sabine Sicaud est un projet d’édition qui nous tient à cœur. Il s’agit d’une sélection de poèmes de la jeune poétesse aux deux tresses, Sabine Sicaud, et la première réédition de poèmes de la jeune fille de lettres.

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Mystérieuse Sabine Sicaud

Topographie

La Solitude est le nom donné à la villa, située à Villeneuve-sur-Lot, dans le sud-ouest de la France, dans laquelle Sabine Sicaud est née le 23 février 1913 et est décédée le 12 juillet 1928.

C’est ici qu’elle vécut et écrivit ses poèmes, dans cette demeure enfouie dans la nature luxuriante, entourée d’arbres, et à laquelle on accède par une grande allée de platanes, après avoir ouvert un grand portail en fer noir.

La Solitude et son parc – qui abrite grotte, étang, fleurs, animaux, insectes – nourrissent l’inspiration de la jeune poétesse. Tout un théâtre joue pour Sabine qui ne sort guère de la propriété. Cette villa est son îlot dans l’univers, comme elle le nomme dans le poème éponyme. Comme le Voyage autour de ma chambre de Xavier de Maistre, Sabine Sicaud fait de son environnement sa muse. La vie domestique devient un poème, le jardinier et les maîtres des lieux deviennent des êtres lyriques.

Sabine raconte des histoires avec son quotidien, dans une poésie fine, imagée, qui se lit et se comprend si aisément. Chaque élément vie sous sa plume prend de l’ampleur et s’impose ainsi à l’humain. Chaque arbre, plante, fleur sont dignes d’être admirés, observés de près. Ses poèmes sont le reflet d’une vie quasi cloîtrée dans ce microcosme, à cause d’une maladie qui eut raison d’elle en pleine adolescence.

Notoriété et postérité

Une courte vie, tout de même honorée par de nombreux prix littéraires (Jasmin d’argent, Jeux floraux de France, Jeux floraux berruyers) qui lui valut une mention dans nombres de journaux et revues, et une rencontre avec la poétesse Anna de Noailles, qui devient par ailleurs sa marraine littéraire et préface son premier et unique recueil de poésie publié de son vivant, les Poèmes d’enfants, comprenant notamment son premier poème, « Matin d’automne », écrit à neuf ans.

« Que pouvons-nous souhaiter à cette petite enfant dont les poèmes sont des poèmes heureux, — miracle dans l’inspiration des enfants qu’oppresse la mystérieuse nature et qui l’interrogent avec mélancolie ? — C’est de rester fidèle à son espiègle vision de l’univers, aux divinités des bois, des jardins, de la demeure, qu’elle honore en ses vers charmants, et qui, sans doute, voudront la protéger contre les flèches perfides et au-devant desquelles, pourtant, se précipite l’impatiente adolescence ! »

Voici comment Marcel Prévost, président du Jasmin d’argent, membre de l’Académie française et Président de la Société des gens de lettres, évoque la jeune poétesse aux longues tresses – comme elle fut appelée – dans Les Annales politiques et littéraires du 29 juin 1924 :

« c’est que son envoi est d’une qualité et d’une importance exceptionnelles. Au point que nous avons craint une mystification, et que, derrière le gentil paravent de cette mignonne concurrente, se dissimulât un poète déjà mûr… L’enquête a abouti à confirmer la réalité et la sincérité de l’envoi. Comment vous exprimer le plaisir que me cause personnellement cette révélation d’un vrai talent poétique, neuf, riche, savoureux, parfaitement original ?… Des vers qui ne ressemblent à nuls autres, qui ne rappellent aucune lecture, qui sont bien eux-mêmes enfin…, enfin !… »

Sabine lisait et déclamait les poèmes de Marie Noël ou encore de Rosemonde Gérard, qui écrivit d’ailleurs un poème lui rendant hommage.

Notre réédition

Il n’existe que deux recueils de poésie de Sabine Sicaud :

Poèmes d’enfant, publié de son vivant en 1926, préfacé par la comtesse de Noailles ;

Les Poèmes de Sabine Sicaud, publié en 1958 aux éditions Stock.

Très peu de matière littéraire autour de Sabine Sicaud et son œuvre a été produite, si ce n’est le travail d’Odile Ayral-Clause.

Posons-nous la question : comment se fait-il qu’une jeune fille prodige, pourtant sous le matronage de la grande poétesse Anna de Noailles, soit si méconnue ? De même que notre réédition de La Culotte en jersey de soie de Renée Dunan, cet ouvrage est un travail de mémoire, celui de remettre sur le devant de la scène celles qui ont été invisibilisées. L’Herbier de Sabine Sicaud est un hommage à une poétesse au génie précoce et au talent des plus prometteurs.

Au vu du nombre important de poèmes en lien avec la nature, faire un herbier de sa poésie nous a semblé évident, avec l’idée de créer un bel objet illustré. La poésie de la jeune fille aux deux tresses ne s’arrête pas à La Solitude. Une série de poèmes sur la thématique des chemins rêve d’ailleurs, de voyage. Sur la fin de sa vie, c’est une poétesse en souffrance qui écrit, qui parle à sa douleur comme à une personne, et qui parvient à toucher lecteurs et lectrices, sans pathos.

Sabine Sicaud, L'herbier de Sabine Sicaud - poémes - Veliplanchistes

Presse

Prop(r)ose magazine : “J’aimerais lorsque je regarde savoir le nom exact de chaque espèce. Je m’émeus devant ces beautés mais n’y connais rien. Reconnaissez c’est malheureux. Lire Sabine Sicaud m’a redonné envie de remédier à ça.” https://proprosemagazine.wordpress.com/2022/01/30/5-bonnes-raisons-de-lire-lherbier-de-sabine-sicaud/

Littéralutte : “La démarche a de quoi surprendre car elle bouleverse la chronologie de l’œuvre de Sabine Sicaud et puise dans les deux recueils (celui publié du vivant de l’autrice et le recueil posthume paru en 1958).  Le choix a été fait de présenter aux lecteurs les poèmes consacrés à la nature […]. Toutefois, la démarche de l’herbier impose sa lecture en prescrivant une méthode efficace. Comme dans un herbier, le lecteur ou la lectrice peut à s’attacher à la fois au réalisme des descriptions poétiques minutieuses et au dépassement de celui-ci. Le jardin de Sabine Sicaud est à la fois arpenté au fil des chemins (tel est le titre de plusieurs poèmes) et des saisons, et métamorphosé par l’écriture poétique qui invite à l’ailleurs.” https://www.litteralutte.com/lherbier-retrouve-de-sabine-sicaud/

 

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