Gaëlle Privat

Gaelle Privat illustratrice L'Herbier de Sabine Sicaud editions des Veliplanchistes

Gaëlle Privat, jeune dessinatrice, a illustré L’Herbier de Sabine Sicaud, ouvrage de poésie qu’elle agrémente de dessins de scénettes florales et de la vie du quotidien, inspirées par les poèmes de Sabine Sicaud.

Petite bio écrite par Gaëlle Privat :

Coucou.

J’imagine que ce n’est pas le fait que, pour la première fois après 29 ans de repas, je me suis fait cuire des choux de Bruxelles à midi, qui vous intéresse. Ni que derrière moi, en concurrence aux bruits rebondis des touches de mon clavier, Catherine Ringer hurle dans son micro. Ah, ça vient de changer. C’est Nuttea qui rend « dingue, dingue, dingue ».

En deux mots, j’ai eu la chance de savoir dessiner grâce à un papa doué (dont ce n’était pas du tout le métier, il était militaire !) sans vraiment m’exercer*. Puis en 4e, j’ai entendu parler du métier d’architecte d’intérieur. Je me suis dit « go ! ». Dix-huit ans, je quitte Nîmes, bonjour Paris, bonjour l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art Olivier de Serres (c’est long hein !), un stage de Master chez Lancôme, un autre chez Dior, une embauche, et une sacrée vie d’amour avec mes collègues. J’y étais designer en retail. Puis un jour, un chef de marque est passé dans notre bureau où j’avais accroché un dessin… Et mon histoire avec l’illustration a commencé.

Ce petit récit, c’est pour me qualifier, car je ne suis pas sûre d’être « graphiste » ou « illustratrice » (to be or not to be…), d’autant que j’ai repris des études d’architecture… Et je terminerai là : je suis tombée amoureuse des Alpes. Que ce soit pour y concevoir un développement urbain respectueux (d’où la reprise d’études), ou pour y dessiner les cimes et les fleurs, c’est dans ce que l’on nomme « nature » et « grand paysage » que je veux puiser inspiration et motivation.

Alors, comment vous dire que l’opportunité d’illustrer Sabine Sicaud et son monde de mots verts de sève, jaunes de taches de soleil, ou cuivrés du déclin de l’été, fut un bel honneur. Je ne réalisais pas que la grammaire peut à ce point être palette, et que l’association de lettres transporte bien plus loin dans le tableau que les coups de pinceaux.

Merci.

*Note : Alors oui, on peut avoir une base dès le berceau, qui est là et c’est comme ça. Mais parmi mes potes que je trouve tous très, très forts, il en est notamment un qui n’avait pas eu ce coup de crayon du berceau. Il en a mangé des carnets de croquis. Et ce qu’il fait aujourd’hui, j’en suis incapable ! Alors oui, dessiner, c’est savoir regarder, et cela s’apprend.

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