Lise Benincà a confié aux éditions des Véliplanchistes son manuscrit À la lisière de la nuit, illustré par Marie-Reine Portailler, qui rejoint la collection Entrelacement, en grand format.
Lise Benincà est née en 1974 dans les monts du Forez et vit aujourd’hui en Normandie.
Rédactrice, correctrice, ghostwriter, elle évolue depuis plus de vingt ans dans le milieu de l’écrit, qu’il s’agisse de mettre en valeur les textes des autres ou de mener à bien ses propres projets. Elle anime des ateliers d’écriture auprès de nombreux publics, lors desquels elle s’attache à faire émerger chez les participants le goût des mots.
Son écriture personnelle se veut sobre, concise. Une écriture de l’intérieur. Ne pas chercher à raconter une histoire. Ne pas s’abriter derrière des personnages, des rebondissements purement narratifs. Ne pas décrire. Faire ressentir. Veiller à ce que le rythme des phrases, leur agencement, les ruptures et les souffles provoquent chez le lecteur l’émotion même à partir de laquelle elle travaille.
Son premier roman, Balayer fermer partir, a été publié en 2008 aux Éditions du Seuil, dans une collection autrefois créée par François Bon. Il a récemment été mis en scène par la chorégraphe Adèle Duportal (Compagnie Plumea).
Les Oiseaux de paradis, paru en 2011, et Des objets de rencontre, en 2014, ont été accueillis par les Éditions Joëlle Losfeld.
Elle s’est souvent entendu dire que ses textes sont difficiles à classer, à cheval entre deux genres, hybrides et singuliers. Elle est ainsi heureuse que de jeunes maisons comme les Éditions des Véliplanchistes se montrent ouvertes aux objets littéraires non identifiés, car elle en a plein ses tiroirs…