Lauriane Schulz a prêté ses belles illustrations naturelles pour Les Carpes, texte très poétique de Laetitia Monfort.
Biographie
Lauriane Schulz est originaire de la Réunion, grain de terre volcanique éclos dans l’océan Indien. Elle garde de son enfance des souvenirs imprégnés de la nature de l’île et de ses reliefs escarpés : cirques montagneux, forêts primaires, plis des ravines, étendues lunaires, falaises cernées d’indigo…
Crayons à la main depuis son plus jeune âge, elle suit des études d’arts plastiques à Montpellier avant de se spécialiser en esthétique de l’art. Cette discipline, qui croise volontiers les approches théoriques issues de champs variés, la passionne et fait naviguer ses lectures entre philosophie, poésie, psychanalyse, histoire de l’art et littérature. Elle écume les bibliothèques à Venise et Paris dans le cadre de travaux de recherche, questionnant notamment les frontières entre surface et profondeur, visible et invisible, forme et informe.
Également diplômée en gestion de projets culturels, elle travaille dans plusieurs institutions et centres d’art parisiens puis, pendant trois ans, au Mozambique où elle développe les liens et projets de coopération artistique avec la Réunion.
Depuis son retour en France en 2018, elle mène, en parallèle de sa profession dans l’administration culturelle, une activité de plasticienne et d’illustratrice. Le dessin sort de l’espace confidentiel et intime qu’elle lui réservait jusqu’alors pour s’affirmer au gré des projets et rencontres. Les formes, souvent issues d’un geste au hasard, d’une tache d’encre de Chine, émergent dans l’entrelacs du végétal et de l’organique, de l’abstrait et du figuratif, suivant un rythme révélé par les points et les lignes.
Les Carpes
À la lecture de Les Carpes, l’on pense à une scène moderne de Julie de Rousseau : deux femmes pêchent sur une barque, les corps sont réunis dans un si petit espace que le contact est inévitable, justifiable… Les hommes sont là, non loin, présents et absents. Et les carpes observent.
En quelques pages, Laetitia Monfort réussit à créer un univers prégnant, où la nature à une voix. Son texte poétique, érotique, subtile, est sublimé par les dessins à l’encre de chine de Lauriane Schulz.
Presse
Avoir Alire : “Si nous avons droit aux états d’âme des carpes, sous une forme très poétique et agrémentés de dessins organiques à l’encre de chine sublimes, l’érotisme est fortement présent dans la narration.”
Pro/prose magazine : “Globalement c’est un joli premier ouvrage, qui mériterait d’être encore plus long. Dans un style fluide, le lecteur est transporté ailleurs, sur des rivages calmes et enchanteurs. Tout comme l’ouvrage Les Mains libres de Paul Éluard et Man Ray, ce court récit dompte le cœur du lecteur à la fois par les mots et par les images. Laetitia Monfort signe ici une ode à la nature et à la vie.”
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