Les éditions des Véliplanchistes disposent de deux collections : “Entrelacement” et “Les érotismes”
Entrelacement
Entrelacer, c’est se faire croiser, tresser des choses entre elles, unir. Passionné.es de littérature et d’arts, nous aimons faire se rencontrer auteur et/ou autrice et artiste dans un même ouvrage.
Il s’agit d’une collection de jolis petits livres composés de courts textes poétiques et/ou artistiques et/ou historiques. La collection Entrelacement grand format se compose de textes plus ambitieux en termes de signes.
Les érotismes
Romans d’amour
Cette collection a choisi de mêler tout ce qui concerne le sexe et les sexes, le genre, les relations humaines portées par un sentiment amoureux ou érotique. Notre volonté, et intérêt, est de montrer tout ce que la littérature regorge en termes de relations amoureuses ou sexuelles, afin d’étudier les relations femme-homme, les représentations genrées, et de faire le point entre hier et aujourd’hui, ce qui a changé et ce qui semble éternel.
Une collection au pluriel
Définir les érotismes est complexe ; non seulement son sens a été déplacé au fil des siècles, mais en plus, sa définition semble dépendre de chaque sujet, de la réception de chaque lecteur et lectrice.
Étymologiquement, le terme vient du grec eros qui signifie « amour ». Les choses érotiques seraient liées à celles du coeur. Or, le terme s’est progressivement teinté de connotations négatives, au point d’être affilié à de l’obscénité et censuré, notamment pour atteinte aux moeurs et à la morale. Il suffit de voir le nombre de procès que l’éditeur Jean-Jacques Pauvert, dit spécialiste de littérature érotique, a dû souffrir. Denis de Rougemont, dans L’Amour et l’Occident, explique que ce déplacement est lié au christianisme, car l’on ne doit aimer que Dieu, le reste ne peut être qu’enfantement.
L’idée de reproduction est la clé pour comprendre ce que pourrait être l’érotisme, c’est du moins l’idée que développe Georges Bataille : seul l’humain a détaché l’activité sexuelle de celle de reproduction et en a fait une forme particulière, « une recherche psychologique indépendante de la fin naturelle donnée dans la reproduction et dans le souci des enfants » (L’Érotisme, 1957). Cette manière de penser l’érotisme permet une conception large, où sexe, amour, pornographie, passion et autres se confondraient.
C’est pour mêler tous les registres alliant littérature et relations humaines amoureuses et/ou sexuelles (à comprendre autant en termes de “sexualité” que “genre”) que nous préférons parler des érotismes au pluriel, afin d’en faire une chose propre à chaque individu, pour que chacun·e puisse s’approprier sa définition selon la représentation de l’eros qu’elle ou il se fait.
ISSN : 3000-2656