Laetitia Monfort signe avec Les Carpes un premier récit poétique, publié avec les très belles illustrations de Lauriane Schulz.
Biographie (de et par l’auteure)
Née en 1984 en région parisienne. Vite replantée par une famille aimante dans un château de verdure en Haute-Vienne où l’on passe les étés à table et… les hivers aussi. Après une enfance pleine d’histoires conservées dans des cahiers d’écoliers, rêveuse, elle se retrouve, comme dans un songe, de nouveau à Paris à traduire la colère d’Ajax ou à se répéter sur un ton d’hallucinée-prophétique « qu’il faut détruire Carthage » en mangeant des frites au resto-U.
L’enthousiasme ne suffisant pas à venir à bout des difficultés de l’aoriste pas plus qu’à soumettre l’académisme de son université à ses propres désirs, elle décide d’aller traîner son impertinence -et une valise de 30 kg – aux Pays-Bas. Déjà lucide sur son cas, elle y tient un blog intitulé «Itinéraire d’une inconséquente». À partir de là, elle se retrouve à habiter un monde relativement large compris entre l’Oranienburger Strasse 40 à Berlin et le Snow Bar à Ramallah, espace dans lequel elle s’amuse beaucoup travaille dur, dans l’édition ou l’enseignement, selon les opportunités.
Retour « définitif » à Paris où elle occupe modestement un 26 m2 et ¾ dans le 17e arrondissement. Très vite, le manque d’espace et de mouvement altère son caractère, elle décide donc de faire enfin lire une partie de ses textes… Une façon de reprendre la route et de tromper l’ennui. C’est ainsi qu’elle rencontre Les Éditions les véliplanchistes : nous sommes aujourd’hui.
Les Carpes
À la lecture de Les Carpes, l’on pense à une scène moderne de Julie de Rousseau : deux femmes pêchent sur une barque, les corps sont réunis dans un si petit espace que le contact est inévitable, justifiable… Les hommes sont là, non loin, présents et absents. Et les carpes observent.
En quelques pages, Laetitia Monfort réussit à créer un univers prégnant, où la nature à une voix. Son texte poétique, érotique, subtile, est sublimé par les dessins à l’encre de chine de Lauriane Schulz.
Littérature générale, poésie, érotisme, dessin, 48 pages.
Presse
Avoir Alire : “Si nous avons droit aux états d’âme des carpes, sous une forme très poétique et agrémentés de dessins organiques à l’encre de chine sublimes, l’érotisme est fortement présent dans la narration.”
Pro/prose magazine : “Globalement c’est un joli premier ouvrage, qui mériterait d’être encore plus long. Dans un style fluide, le lecteur est transporté ailleurs, sur des rivages calmes et enchanteurs. Tout comme l’ouvrage Les Mains libres de Paul Éluard et Man Ray, ce court récit dompte le cœur du lecteur à la fois par les mots et par les images. Laetitia Monfort signe ici une ode à la nature et à la vie.”
[…] Laetitia Monfort […]
[…] Laetitia Monfort […]